L’aménagement d’un beau jardin est un projet à ne pas prendre à la légère. Il demande du temps et un investissement assez important. Avant de commencer les travaux, une étude paysagère s’impose. En quoi consiste-t-elle ? Quels sont les intérêts de réaliser une étude paysagère ? Qui peut l’effectuer ? Réponses dans l’article.
Une étude paysagère : c’est quoi ?
Une étude paysagère est une étude réalisée avant d’effectuer une opération d’aménagement paysager. Elle consiste notamment à rationaliser les travaux à faire afin d’éviter les erreurs. Aussi, elle implique l’élaboration de plans techniques, de relevés topographiques et d’esquisses 3D. Ces réalisations permettent d’avoir un réel aperçu du résultat de l’aménagement et d’apporter les modifications selon les souhaits de la clientèle.
L’étude paysagère est souvent réalisée pour créer un espace vert, rénover un jardin en friche, bien agencer un jardin et mettre en valeur un espace paysager. Elle est facultative pour les petits travaux comme les travaux d’entretien et la plantation. Néanmoins, tout dépend du besoin des particuliers. Il se peut qu’une étude paysagère soit réalisée afin de faire des analyses plus poussées du terrain (nature, composition…).
Pour ce qui est du coût de l’étude paysagère, il dépend de certains paramètres comme la taille de l’espace à aménager, la complexité du projet et la région concernée.
Quels sont les réels intérêts d’une étude paysagère ?
Une étude paysagère a pour but de :
– Pouvoir composer le meilleur projet d’aménagement paysager pour les particuliers ;
– Connaître les éventuelles difficultés et proposer les solutions possibles ;
– Préparer au mieux l’exécution des travaux ;
– Proposer des idées originales et personnalisées aux clients ;
– Visualiser toutes les étapes de la création d’un espace paysager ;
– Sécuriser le projet en rationalisant les coûts ;
– Réaliser un devis juste, clair et plus détaillé.
Quelles sont les étapes de la réalisation d’une étude paysagère ?
– Réaliser une analyse :
La première étape d’une étude paysagère consiste à évaluer le jardin et les possibilités. Les besoins des clients et leur budget seront pris en considération afin de déterminer les contraintes du terrain et de proposer les solutions adéquates.
– Créer des plans :
Une fois les analyses nécessaires effectuées, place à la création de croquis et dessins. Ces plans d’aménagement permettent de se projeter dans le futur jardin. Ils donnent une réelle idée du résultat lorsque l’aménagement est achevé.
– Établir un planning :
Lorsque le plan d’aménagement paysager proposé répond aux besoins des clients, une prévision plan d’aménagement paysager du temps de travail est réalisée. Elle est indispensable pour donner aux clients la date d’achèvement de leur projet.
– Élaborer un devis :
L’élaboration d’un devis est une étape incluse dans l’étude paysagère. Grâce aux informations recueillies, il est facile de donner le prix réel d’un projet d’aménagement paysager.
– Réaliser les travaux :
Lorsque l’étude paysagère est terminée et les préparations effectuées, il est temps de réaliser le projet suivant le planning effectué au préalable.
Qui contacter pour réaliser une étude paysagère ?
Pour réaliser une étude paysagère, tout particulier peut contacter un architecte paysagiste. Ce dernier dispose d’une connaissance pointue en aménagement paysager pour valider la faisabilité de tout projet. Il est en mesure de faire une analyse du terrain et de l’attente des clients, et de proposer les options d’aménagement possibles. Avec ce professionnel, chacun peut savoir en avance le déroulement de son projet et le budget à allouer.
L’avantage de contacter un architecte paysagiste pour effectuer une étude paysagère est de rendre l’aménagement respectueux de l’environnement. Le projet va être axé autour d’une démarche verte. Aussi, de nombreux dispositifs et techniques peuvent être mis en place pour créer un jardin à la fois esthétique et respectant la biodiversité. Par exemple, le paysagiste choisira minutieusement quel type de végétaux est adapté au climat local et planter afin d’éviter l’utilisation de produits nocifs.